Xiao Xin Gui
Né en 1980 à Shenyang en Chine, Xiao Xin Gui est un artiste pluri-disciplinaire. Il a tout d’abord étudié l’art à Académie des Beaux-Arts de Luxun (LAFA). Il en est sorti diplômé de licence (bac¬+5) en sculpture.
En 2011, le voici enfin arrivé en France afin d’élargir son horizon artistique et pour expérimenter des pratiques qui lui étaient inconnues. Il intègre l’École Supérieure d’Art d’Avignon (ESAA), il obtient en 2016 le DNSEP avec mention en soutenant un travail qui mêle art performatif et installation.
Depuis 2013, il s’est engagé dans ce qu’il nomme “Renouvellement” qui s’appuie sur une démarche à la fois de réflexion théorique et de production plastique autour de la notion de transformation. À partir du processus de mue de la chrysalide devenant papillon, il engage une praxis qui développe des formes mutantes. C’est aussi une allusion métaphorique à l’évolution du soi, étape par étape, de son être au monde. Le renouvellement se produit chaque matin. Au réveil, chacun prend conscience de sa re-naissance au nouveau jour qui commence. La nuit étant comme l’athanor de la transmutation. “On devrait bien préparer notre vie actuelle pour mieux se renouveler dans la prochaine.”
Son engagement dans la diffusion et la pratique de la performance et les œuvres participatives s’est matérialisé à plusieurs reprises. En effet, nous pouvons citer sa participation à divers évènements.
En novembre 2013, il participe à l’exposition Frasq à Paris avec la performance ‘Le masque’. Il intervient également au théâtre des Hivernales lors du ’36ème Festival Les hivernales 2014’, avec une action intitulée ‘Réveiller la ville’. En février 2016, il est présent à exposition collective “Un coup de dés jamais n’abolira hasard” à Monaco. Son action a pour titre : ‘La renaissance’. En juin 2016, il est sélectionné pour une exposition à la Collection Lambert, où il propose deux pièces : ‘La maquette’ et ‘Traverser le rivière’.
En 2017, il réalise une performance à Collection Lambert dans le cadre du projet ‘Réservé aux singes’. Cette performance en écho à l’œuvre de Pierre boulle, La Planète des Singes a pour le titre ‘ Identifier’.
Ses œuvres sont souvent en interaction avec les spectateurs, elles sont participatives.
Actuellement, il travail à la réalisation du projet ‘Don Quichotte’ qui s’inscrit dans la continuité de sa recherche sur le ‘renouvellement’. Il inspire de l’histoire du personnage de Don Quichotte, qui est sans arrêt en train d’essayer de renouveler et améliorer sa vie de la future.